Le 9 février prochain, les Suisses voteront sur l’interdiction de la discrimination en raison de l’orientation sexuelle. Au-delà des questions politiques actuelles, la Bible nous offre un regard intéressant sur les discriminations.

Jésus fut violent avec les marchands du temple qui avaient transformé cette maison de prière en caverne de bandits. Peut-on de la même façon user de violence contre ceux qui transforment notre «maison commune» en fournaise?

En raison du risque épidémique, les autorités sanitaires recommandent de renoncer aux poignées de main et aux embrassades. Occasion de repenser le plus fréquent de nos rites sociaux.

Devoir faire Église à distance est une occasion de revoir certains de nos présupposés de ce qui fait l’Église, et de relire Paul avec un regard nouveau.

Certaines personnes semblent malintentionnées, volontairement ou non. Restons alertes et adoptons une posture constructive, qui recherche inlassablement l’agneau sous la peau de loup.

Une crise sanitaire, économique, climatique, sociale…! Dans le concert assourdissant des cris d’une humanité et d’une terre meurtries, s’élève la voix d’une promesse, la voie d’une absolue nouveauté.

Le 27 septembre, le peuple suisse décidera s’il accorde deux semaines de congé paternité. L’occasion pour moi, père de quatre enfants, de me plonger dans la question du rapport entre paternité, salaire et travail. Je ne traiterai pas la maternité, malgré son immense valeur, parce que mon expérience ne la couvre pas.

Le 29 novembre, l’initiative pour des multinationales responsables sera soumise au vote du peuple. Les Églises se sont fortement mobilisées en faveur de cet objet. Ce qui ne va pas sans questions…

Parfois, il est facile de fermer les yeux sur certaines situations, surtout si nous n’arrivons pas à y voir notre culpabilité personnelle. Ce faisant, nous avons tendance à oublier notre culpabilité à entretenir des systèmes nocifs.

La crise sanitaire que nous traversons nous confronte tous à l’insécurité et à la perte de repères. Le coronavirus a perturbé les célébrations pascales du printemps passé. Va-t-il aussi nous priver de Nativité?

Sommes-nous victimes d’un complot? Face à toutes les informations que nous entendons, à quelle parole donner foi?

Se dissimuler le visage? Pour la foi chrétienne, c’est Dieu qui cache son visage. Et qui le révèle dans le Christ Jésus sous des traits humains. Lesquels reflètent le divin de façon voilée.

Dans le cadre du centenaire de l’Action chrétienne en Orient, c’est à un théologien syrien que nous avons confié le décryptage d’actualité.

Face au racisme, face à la peur de la différence, quel regard chrétien poser sur le monde ? Deux livres, l’un biblique, l’autre de Taizé, proposent une alternative.

Pris dans les rebondissements de la situation sanitaire, il est parfois difficile de lever les yeux de la pandémie et de s’intéresser à d’autres sujets, comme les prochaines votations. Comment entrouvrir les œillères et sortir le nez du guidon?

Si dans votre famille ou dans votre cercle d’amis, certains sujets d’actualité sont devenus tabous, rassurez-vous: l’espérance qui prend racine un certain matin de Pâques semble peut-être plus folle que jamais, mais demeure néanmoins d’actualité… même si ce n’est pas elle qui fait la une.

Le 11 septembre 2001 aura marqué une étape dans l’Histoire avec un grand «H». Vingt ans après, nous mesurons à quel point les réponses agressives aux événements qui peuvent nous arriver façonnent une approche problématique du monde. Vingt ans après, à l’époque de la Covid!

La votation de fin septembre sur le mariage pour tou·te·s est une question civile et politique et non religieuse, mais elle ouvrira la possibilité aux Eglises de bénir – ou non – ces mariages.

En politique comme dans la vie spirituelle, il est utile de manifester, de militer, de demander. Jésus fait remarquer combien c’est efficace, dans la relation entre amis aussi bien qu’avec Dieu.

La pandémie n’est pas seulement une catastrophe sanitaire, elle suscite des conflits jusqu’au cœur de nos familles. Noël pourrait être l’occasion de disputes, ou alors un espace de rencontres au-delà des clivages.

Le 13 février, nous sommes invités à nous prononcer sur une initiative populaire visant à interdire l’expérimentation animale et humaine. L’occasion de se pencher sur le lien entre humains et animaux.

La Confédération vient de publier une étude dénombrant 2200 sans-abri. Un chiffre sous-estimé, selon des associations. Peu importe le nombre, les sans-abri sortent de l’exclusion des statistiques.

Que dire, quand on a compris que notre Dieu est trop grand pour nous, les humains, et que la théologie chrétienne s’enlise devant le destin auquel son peuple a été confronté au XXe siècle?

Les Suisses sont appelés à s’exprimer sur une modifcation de la loi sur la transplantation. Le texte soumis au vote modife les modalités d’expression du consentement ou du non-consentement au don d’organes.

Les humains et la nature ont un destin commun. En méprisant cette dernière, c’est nous-même que nous détruisons.

Au milieu du zoo de Karlsruhe, une colline est constituée des gravats de la ville détruites durant la guerre. Symbole de la nécessité de résister à la volonté d'anéantir ses ennemis.

Qui aurait pu penser qu’un geste aussi anodin par le passé aurait autant d’importance cette année? En raison de la pénurie d’énergie et de l’augmentation du prix du chauffage, nous sommes appelés à l’économie.

Les militaires paradent, les marchands de canons se frottent les mains. Sans naïveté, le combat de la non-violence choisit plutôt les armes de la justice et de l’amour.

Voici le carême qui va commencer… Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas une ligne dans la Bible qui parle de cette période qui précède Pâques. Et pourtant, ces habitudes, nous y sommes attaché·es.

Le carême est un temps qui se vit de diverses façons. Souvent compris comme pratique individuelle ou collective, il peut aussi simplement participer à la réflexion sur le rapport que l’individu entretient au monde qui l’entoure.

La tradition chrétienne affirme l’universalité de l’amour divin. Le pardon est offert à l’humanité d’aujourd’hui, d’hier, de demain.

Vous connaissez le récit de Babel, la fameuse tour dont l’achèvement sera bloqué par la diversité des langues. Son message n’est pas que négatif: il considère positivement l’approche globale, mais avec des limites! A méditer après la débâcle du Crédit suisse.

Nous ne sommes appelés à vivre ni en repli sur nos identités ni en négation de nos différences. Avec l’aide de l’Esprit saint.

Atteindre la sagesse et pratiquer la justice, voilà des idéaux auxquels on aspire! Mais les poursuivre avec trop de rigueur peut avoir des effets pervers.

Dans les Béatitudes (voir Matthieu 5, 3-12), Jésus commence son discours par une sorte de poème où tout ce qui rend les êtres humains malheureux d’habitude les rend heureux.

Une visite, c’est le trait d’union entre deux humains. C’est aussi la source de la vocation d’aumônière de la diacre Anne-Sylvie Martin.

Il semble si facile de rester chacun chez soi, dans son monde, enfermé dans ses attentes, en s’évitant les uns les autres ou en se jugeant… jusqu’à ce que quelqu’un dise: «Je viens chez toi!»

Pour les croyants, deux choses vont de pair: s’engager et prier. S’engager là où nous pouvons changer quelque chose, déposer devant Dieu ce qui est au-delà de nos forces.

Il est tentant de mettre Dieu au défi. Lui qui est capable de miracles, qu’attend-il pour sauver son Eglise et convertir le monde entier? Dans le Nouveau Testament, Paul s’oppose à cette vision simpliste de la foi.

Le cri adressé à Jésus par une étrangère n’est-il pas une invitation à écouter tous les cris, toutes les angoisses d’hommes et de femmes adressés aux pays de tradition chrétienne?

Même si les humains font parfois tout pour saboter ses projets, le Dieu de justice et de bonté n’abandonne pas la partie. Il est présent alors qu’on se l’imagine éloigné, inaccessible.

Nous voulons être trop performants, trop bien faire, alors qu’il faut accepter de recevoir les choses comme un don. La Bible fait l’éloge de ces dons qui sont nos différences, même lorsque nous les percevons comme des faiblesses.

La haine est une force obscure qui réside en chacun d’entre nous. La regarder en face pour la désamorcer permet des changements en profondeur.

Il est difficile aujourd’hui de trouver un livre qui parle à tous et toutes, un film qui soit culte, une série que tout le monde connaisse. Avec la diversité de ce qui est créé, plus rien n’est véritablement universel. Il en va de même pour les croyances.

Pour les disciples de Jésus comme pour nous, la vision de ce qu’est un royaume se limite souvent au pouvoir et aux richesses terrestres. Par ses paraboles, Jésus explique que le Royaume des cieux est quelque chose qui peut commencer ici et maintenant.

Relayé par Jean-Baptiste, l’appel d’Ésaïe parvient jusqu’à nos oreilles: rien n’est insurmontable. Notre temps a besoin d’entendre des paroles qui nous ouvrent à d’autres dimensions de la vie.

Paul refuse la logique du leader fort et impose un changement de perspective inspiré du Christ. La faiblesse, loin d’être un défaut, devient une force qui ouvre à l’amour et non à la domination.

Dialogue en vérité sur le passé, le présent et l’avenir. Quel chemin doit être tracé?